Comment se manifestent les violences sexuelles au sein du couple ?

Longtemps restées taboues, les violences sexuelles au sein du couple font bel et bien partie du quotidien de millions de femmes en France. Malgré le fait que les langues se délient et que les victimes montent au créneau pour les dénoncer, il n’en demeure pas moins que ces violences sont très souvent banalisées. Dans la suite, voyons comment elles se manifestent. 

La soumission à des pratiques sexuelles violentes et dégradantes

Toute violence sexuelle se caractérise souvent par la violence de l’acte en lui-même. Pour satisfaire leurs propres désirs, nombreux sont les hommes qui obligent leurs partenaires à pratiquer des actes sexuels de nature dégradante, voire brutale. On parle ici de sodomie, d’échangisme, de sadomasochiste ou encore d’urophilie (douche dorée).

Des actes sexuels qui sortent de l’ordinaire et qui peuvent provoquer de graves traumatismes chez les victimes. Et si vous souhaitez en savoir plus sur les violences sexuelles faites aux femmes, ce blog pourra vous aider.

Forcer sa partenaire à avoir des rapports sexuels

Sans qu’elles n’en ressentent l’envie ou le besoin, nombreuses sont les femmes qui se sentent obligées d’avoir des rapports sexuels avec leurs conjoints. Elles peuvent par exemple être réveillées en pleine nuit pour une relation forcée. Même lorsqu’elles s’y opposent fermement, la volonté et le désir de l’homme finissent par triompher. 

Le geste est si fréquent qu’il fait désormais partie du quotidien d’un grand nombre de femmes. N’osant pas en parler à leurs partenaires, elles sont contraintes de se murer dans un silence assourdissant, partagées entre sentiment de culpabilité, de doute et d’impuissance.

Le viol conjugal ou la souffrance quotidienne

Sans le consentement de leur conjointe, certains hommes outrepassent leur droit au refus et abusent d’elle. En France, le viol conjugal a été un sujet longtemps ignoré par la société, mais qui aujourd’hui est d’actualité.

Il peut survenir au terme d’une dispute, dans l’optique de « punir » sa conjointe, au moment où le violeur est dans un état second (ex. ivre) ou simplement dans le but de se « rattraper » après une période d’inactivité sexuelle. Là aussi, les victimes sont contraintes de vivre avec ce fardeau…  

Post Author: Le Brocard